Picture of IronAnne
IronAnne

9 ans, introduction

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Ce n’est pas une journée comme les autres, elle me renvoie 9 ans en arrière. Il y a presque une décade, j’ai pris la décision d’aller à l’hôpital. Mais ce n’était pas mon plan. J’avais planifié un accouchement à domicile avec une sagefemme. Sauf que… et c’est tout le problème. Ces 3 petits enlace des tas de choses. Revenons 9 ans et 1 jours en arrière.

J’avais donc voulu accoucher à domicile après une césarienne non nécessaire. J’ai choisi une sage-femme qui accepte ce corps cicatrisé, qui me dit que tout va bien ce passé. J’accepte un suivi qui se veut humain, à l’écoute de ma physiologie. Je ne vous cacherais pas que j’ai vécu tout cela dans la solitude, l’absence de beaucoup de chose. L’autonomie venté n’était en réalité qu’une solitude. Seul avec mes questionnements, seule dans beaucoup de chose.

La veille donc du 12 mars, j’ai demandé à cette professionnelle qu’est une sage-femme de venir. Je suis proche des 42 semaines. Il est temps que cet enfant sort. J’ai peur. Mais ma peur n’a pas ma place. J’ai encore le temps… ou pas. Je dois gérer cette question de façon encore une fois solitaire.

Je demanderais dans la matinée de 12 à ce que cette professionnelle nous rejoigne. Mais, c’est un peu avant 19h qu’elle arrivera. Je suis seule bien qu’entouré par mon compagnon, mon fils ainé et une autre personne et sa fille. Mais je suis seule dans ce que je vis et sans clefs pour traverser ce qui se joue en moi.

Je finirais par perdre les eaux. Ce n’est pas juste un liquide un peu teinté qui va couler de moi. C’est un agglomérat de méconium (1° caca contenu dans les ingestions). C’est épais, dense, non liquide. Je suis en alerte. Je sais que je dois vite aller à l’hôpital. Mais la professionnelle me dit qu’on peu rester ici et que tout va bien. Je désobéis.

Je fini dans une salle de naissance. Le placenta de mon enfant était vert, souillé par la merde de mon enfant. La détresse fœtale de celui-ci n’est pas récente. La soi-disant physiologie si bien observé… Mais je mettrais longtemps à comprendre. J’ai la tête à l’envers. Je suis renvoyé à ma responsabilité par le soignant. Je n’ai pas bien fait. Je vais en souffrir.

Ce jour-là, mon fils a failli mourir. Je vais mettre des années à le comprendre. Il en souffre toujours. J’ai choisi d’aller à l’hôpital malgré l’avis contraire. J’ai désobéi. Et ce sont les enfants pas sages qui désobéisse.

J’avais confiance en cette sage-femme : le soignant. Je lui ai confié notre vie. Je l’ai pris pour sécuriser cette naissance, m’accompagner. Et cette solitude vécue m’a abimé, détruite. Mon enfant comme c’est le cas depuis 9 ans, les 12 mars sont un calvaire pour lui. Ce n’est pas plus simple pour moi. Je ne vous donne pas les détails. Pas que je ne veuille pas. Mais le soignant… comprenais ce que je ne dis pas. Le sujet mettra encore du temps à se libérer de la peur.

Articles similaires

Partagez ce billet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *