Biographie & Repères

Je suis née un mardi à 13h05, il faisait chaud et selon ma mère. Elle ne ma jamais parlé de ma naissance, elle m’a juste parlé de la sage-femme en l’insultant. Nous étions en Lorraine.
Mes parents travaillaient en 3x8. Ma mère était infirmière dans un hôpital. Mon père travaillait lui comme guichetier dans un péage. J’ai commencé à aller chez une nounou dont j’ai peu de souvenir, juste qu’elle frappait au martinet. Je me souviens avoir eu la varicelle chez elle. J’ai changé de nounou en allant a l’école maternelle. Je voyageais beaucoup entre une nounou, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère. J’ai commencé assez jeune à faire des trajets seule pour l’école bien que le fils de ma nounou me supervisât.
J’ai des souvenirs de l’école maternelle, des souvenir de mes 2 années en primaire et quelques semaines de 3ème année de primaire.
Mon père a quitté son travail de guichetier, ou a été viré, je n’en sais rien, pour bosser comme vendeur d’Hifi dans un magasin vendant principalement du B&O (ou qui vendait exclusivement ça ? Je ne sais pas).
Nous avons quitté la Lorraine au début du CE2 pour la bourgogne. Mon père avait décidé de mettre notre maison en location et de lancé une société de location de voiture. Je n’ai jamais eu de détail sur le pourquoi, la cause, le contexte de ce choix. Je subissais de toute façon ma vie.

En bourgogne, nous avons visité de nombreuse maison. J’ai été très frustré qu’on aille vivre à Brazey-en-Plaine parce que nous avions vu de très belle maison à Chenove. J’étais conduit à l’école parfois par mes parents ou un des employés de mon père. J’allais à Dijon à l’école. C’était complexe pour moi de vivre si loin de mon école. Mon père voulait que j’aille dans une école de bourgeois pour que je quitte ma classe sociale et pour donner l’impression d’être un chouette type… blablabla. J’avais 3 merveilleuse amie dans cette école.

Je suis ensuite allée à l’école dans le jura qui était à une quinzaine de kilomètre de notre maison. J’ai été beaucoup seule. Entre les horaires de ma mère et mon père. La société de mon père a fait faillite. Rien d’étonnant. Il y a eu un début de huit clos très dur. J’avais une copine dans mon village. J’avais aussi un copain dans mon quartier. Ce n’était pas grand-chose.
Mon père a fini par avoir un job à la commune de Chenôve, au niveau de la communication. Cela faisait suite à une longue période de chômage qui était pensante bien qu’il se soit essayé au commercial qui démarché les commenceras. Après ce job qui s’est arrêtais. Il a bossé comme archiviste médical dans l’hosto ou ma mère bossait. Là aussi, cela c’est arrêter sans savoir quoi.

En parallèle je suis passé de l’école dans le Jura vers une école privé à Dijon. Je prenais le train quotidiennement. J’étais souvent seule. J’avais toujours mon copain de quartier et puis j’avais à l’école quelques rare copine. Mais c’était dur. Très seule.

C’est une période où j’ai fait du Kayak. J’adorais mon club, les gens là-bas. C’était tellement… une bouffée d’oxygène. J’y aller abimée. Mais j’aimais les gens qui veillaient sur moi. J’avais faim de cette tendresse sans arrière-pensée. Je sais que mon père n’a pas été quelqu’un de bien au sein du club. Mais je n’ai pas les détails.
Nous avons déménagé dans la région de Dijon. Je suis allé à Chenove à l’école. J’ai toujours eu peu d’amie. J’ai été amoureuse aussi à cette période. Mais ce n’était pas réciproque. Ma scolarité a été catastrophique évidement.

Je suis allé au Lycée à côté de chez moi. Depuis la Loraine, c’était la première fois que j’avais une telle proximité avec l’école.
Mon père est décédé. Il était de nouveau au chômage. Ma mère bossait constamment.
Toute ces périodes ont été coloré de maltraitances, violences physique, psychique et sexuelles. Ce fut très dur. J’ai été beaucoup isolée. J’allais chez mes grands-parents en Lorraine en vacances. Mas c’était surtout la solitude de ma vie.
A la mort de mon père ma santé mentale c’est autorisé à s’effondré, ma mère cherchait à rester dans la dynamique des violences.

J’ai fini par quitter la France pour Bruxelles et vivre avec Alex. Nous sommes toujours ensemble. Nous avons 4 enfants.

Dans tout ceci, je n’ai évidemment pas de diplôme. J’ai, avec ma parentalité, développé une activité d’accompagnement périnatale. J’ai entamé récent un bachelier en psychomotricité. Je suis à mi-parcours. J’ai des projets d’étude : bachelier de spécialisation en psychopathologie, spécialisation en thérapie psychomotrice etc…
J’ai une belle vie mais je subis toujours les conséquences de cette enfance qui est explicité dans ce blog.