Je vous informe, dit, rappel au choix…
Je suis dyslexique, dysorthographique avec tout ce que cela implique dans une grammaire pas franchement chouette, des formulations lourdes. Je suis toujours prête à me faire accompagner dans les corrections.
Parfois il me faudra reformuler des parties. C’est grâce au remarques bienveillante que je peux le faire.
Votre aide est toujours bienvenue.
Bonjour à toi au lectrice.eur,
Je sais que mes textes sont remplis de fautes. Oui, oui, vraiment : je suis au courant. Ce n’est pas la peine de le pointer. Je vais t’expliquer. Il y a des handicaps, certains non visibles dont les troubles dys* font partie. J’ai la malchance d’être dyslexique, dysorthographique.
Ce qui implique que tous les commentaires du côté de : « fais un effort », « tu pourrais relire », « franchement avec ton niveau en orthographe, abstiens-toi » vont à la fois relever du préjugé et de la discrimination. Les troubles dys* sont des handicaps. Tu n’iras jamais demander à un aveugle de voir au prix de tous les efforts du monde : c’est impossible. Tu ne demanderas jamais à une personne amputée de faire un effort pour que sa jambe repousse. Les personnes ayant des troubles dys*ont suivi des rééducations logopédiques. Cela n’efface pas leur handicap, mais apprend à leur cerveau des stratégies compensatoires.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ton niveau de stress et le mien ne sont pas comparables. La lecture me met dans une tension maximale équivalente à une personne qui passe un examen… et cela à tout instant.
La fatigue, le stress, les grandes émissions perturbent les stratégies compensatoires apprises en logopédie. Quoiqu’il arrive ça n’est qu’un effort en plus pour arriver à faire avec ton handicap.
L’écriture faite ici met dans un état de grande émotion, de stress. Donc forcément : il y a des fautes. Beaucoup. Et ? C’est comme ça.
Par ailleurs, dans les maltraitances que j’ai subies, la dyslexie et son manque de soin en font partie. En plus en troubles associés, j’ai une jolie dysorthographie. Je sais l’orthographe d’un mot, mais l’écriture génère du stress : pif, paf, pouf, ça rend mon écriture pleine de fautes.
Oui, j’ai un antidote. Et ? Ben ça évite de grosses catastrophes. De l’autre côté, j’ai une mémoire qui défie toute concurrence. Je lis beaucoup : oui c’est difficile, mais j’aime lire, j’aime les mots. C’est le paradoxe.
Non, je ne relis pas tous mes textes. Le processus ici présent vous confronte à toute ma réalité : dissociation traumatique (l’écriture me demande d’aller dans les parts traumatiques, qui elles n’ont aucun accès aux stratégies compensatoires), le facteur stress/émotions en jeu.
Dois-je m’abstenir d’écrire ? Mon processus ne doit-il pas par conséquent être privé : ben non… et même si tu penses que oui, ben, je m’en fiche.
Certains théoriciens qui ont pignon sur rue pensent qu’il y a des comorbidités avec les traumas.
Oui, des grandes autrices, de grands auteurs, politiques, actrices, acteurs sont dys*. Et tu ne leu demande pas de disparaitre de champs de vision. Tu aurais raté Minie et Mickey, Agatha Christie, Di Caprio et j’en passe. Je ne mets pas à leur niveau. J’essaie juste de te faire comprendre que le handicap ne doit jamais rimer avec « je te demande de disparaître ».
Je t’invite à approfondir tes connaissances, remettre en question tes préjugés
De chouette récup’ sur la dyslexie :