J’ai toujours eu un bon sens de l’orientation. J’ai commencé à me déplacer seul dès la 2ième année d’école maternelle. C’est un temps bien révolu les tous jeunes enfant se déplaçant seule. Mais ces allers et venues très précoce m’ont obligé à déployer un sacré sens de l’orientation. J’ai rapidement maitrisé les différents trajet pour aller a l’école.
Mais cette compétence spatiale m’a beaucoup servie en grandissant. Dans notre maison de Brazey-en-Plaine, j’avais exploré le couloir tant de fois seule, en l’absence de mes parents pour avoir une cartes de chaque carreaux du sol et maitriser le chemin idéal à prendre. Il y avait des carreaux qui avait perdu leur adhérence a la chape de béton. La discrétion dans les déplacement était une illusion complète. Mais je me suis entrainée des heures durant à faire la ninja de niveau 12 qui maitrise le pas du hobbit cambrioleur. Je savais précisément où mettre chacun de mes pieds, comment doser le poids que je devais laisser plus ou moins aller pour traverser le couloir en pleine nuit sans donner le moindre indicateur à mon père de mon état d’éveil.
On déploie des stratégie surprenante pour ne pas être repérée. Encore aujourd’hui, je connais les trajet à faire dans ma maison, en pleine nuit. Mais j’ai toujours peu du noir, alors il y a des lumières ici et là pour me rappeler qu’ici, je ne suis pas en danger. J’ai beau le savoir intellectuellement, l’enfant que j’étais a toujours peur.