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IronAnne

Doré

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Voici un terme qui m’évoque de nombreux aspects associés au bling-bling. Je sens en moi renaître tous les moments où mes parents ont adopté cette attitude ostentatoire, mettant en scène une richesse qu’ils n’avaient pas. Il fallait donner l’illusion de la richesse, de posséder de l’argent.

La réalité était bien plus sombre. En effet, mes parents n’avaient pas les moyens de leurs ambitions, ni de leur goût pour le luxe. Mais pourtant, en soirée, lors d’évènements mondains, il n’était pas rare de croiser ma mère arborant l’un ou l’autre accessoire de luxe. Mon père portait des costumes Hugo Boss et adorait les cravates en soie. Ma mère portait des carrés en soie de chez Hermès, mais aussi du maquillage de luxe, bien qu’elle ne sache pas se maquiller.

Tout ceci avait un coût. Mes parents avaient par conséquent des manques dans le budget pour la vie quotidienne. Et ils n’avaient absolument pas les moyens de financer le « coût » que représente un enfant. Pour contourner le système, mon père quémandait beaucoup d’argent à mon arrière-grand-mère, et après à ma grand-mère quand Mémé Marie était décédée. Il a dilapidé l’argent de l’héritage. Il trouvait normal d’avoir accès à tout cet argent.

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