IronAnne - chapô
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IronAnne

Ce qu’ils me disent de mes peurs, les cauchemars

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Le sommeil est le baromètre de mon bien-être ou inversement.

J’ai de nouveau un sommeil agité. J’ai eu beaucoup à traverser ces derniers temps en dehors de tout le bonheur et l’épanouissement que je vis. Il y a une espèce de double temporalité qui se déploie. Comme si j’arpentais deux route en même temps : une ou il faut bon vivre, bon voyager, celle qui m’aide à traverser ce chemin escarpé, broussailleux où les ronces m’écorchent.  

Cette nuit, j’ai encore fait un rêve pétris par mes angoisses. J’ai un souvenir clair de celui-ci. Il m’a hanté toute la journée. Il vient mettre en jeu tout ce qui m’est difficile pour l’instant : conflit, peur du rejet, peur de ne pas saisir où je me situe/où l’on me situe dans la relation.

Je suis chez un ami, je prépare un repas. Nous devons manger à 3 : mon ami, une personne et moi-même. Je suis en train de cuisiner donc et de discuter avec mon ami. Puis, la troisième personne arrive. La tension monte rapidement. Je ne me sens plus à ma place, de trop. Cette personne amène des façon de dire les choses qui réécrivent la réalité. Je me sens en colère. Je tente de remettre ma représentation des événements. Mais cela me semble vain. Je vis un sentiment de ne plus être à ma place alors que je ne laisse pas l’opportunité à mon ami de parler. Je pars en ayant fini la préparation du repas. Je pars comme je sais le faire : je démissionne. Je ne me sens comme luttant contre des moulins à vent.

Je suis restée avec cette éventration toute la journée. Mais jamais j’ai laissé mon ami parler. Je préfère toujours partir. Cela ne parle pas de la réalité de ce que je vis et de ce que j’ai vécu ces dernières semaine. Cela parle de ce qui m’habite dans l’ombre et de mon envie de fuir pour ne pas souffrir.

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