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IronAnne

“Bonjour, …”

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Dans ma famille, il y a ceux qui me sont proches : la famille que j’ai construite. C’est-à-dire : mes enfants, mon compagnon, ses parents, mon beau-frère & sa compagne, les deux filles de mon beau-frère. A ceci s’ajoute mes ami-e-s qui sont de ma famille. Sur le papier, dans mes papiers, j’ai du coté de mon père encore une grande tante, ses enfants, les enfants des enfants voir plus, la demi-sœur de mon père (ma marraine) et ses enfants (mes cousins, cousines) ; du coté de ma mère des tantes (dont une qui m’est une inconnue), parrain, oncles, cousines (que je ne connais pas, pour certain-e-s, peut-être même des cousins, sans oublier une dont mon père était le parrain). Ces gens existent. Et pour certains savaient ce qui s’est passé (ma marraine) où, comme ma tante (une de sœurs de ma mère) qui m’a lancé un jour « ta mère pense que ton père t’a violé ». « Super maman, va t’acheter des valeurs éthiques et morale… » ai-je pensé ! J’ai nié le truc et j’ai parlé du fils de ma nounou, l’ado, mais surtout botté en touche sur la thématique paternel… ZERO confiance : j’ai eu raison, le décès de ma mère m’a confirmé que je ne pouvais pas lui faire confiance. Elle avait pris fait et cause pour ma mère qui lui mentais constamment.

J’ai accepté d’être la méchante, le monstre au décès de ma grand-mère pour les enfants de ma marraine. Ces enfants sont les seuls que je considère comme cousins et cousines car je n’ai pas eu de vraie relation avec les autres. J’ai accepté le silence en me disant que c’était bon pour moi et mieux pour moi. Mais j’ai été victimes de la complicité par le silence. Et je me suis pris récemment ça en pleine figure. Je ne peux plus être dans cette posture. Je me disais que je ne leur dirais rien, que je n’irais pas à leur rencontre pour les forcer à savoir. Par contre, s’ils venaient à moi, je serais dans ma vérité sans détour.

La claque quand j’ai compris que je reproduisais le schéma familial, ça été dur. J’en était et j’en suis malade. Je me suis encore laisser manipuler par une adulte en relation de responsabilité vis-à-vis de moi. Ma marraine avait peur que je l’ouvre et j’ai dit que je ne le ferais pas. Je venais d’apprendre qu’elle avait choisi que je sois victime. J’étais à terre. Mais rien ne justifie ma posture… sinon le besoin d’être assez solide pour en changer : c’est le cas. Je me sens salie d’être entrée dans le jeu sans le saisir.

Alors ?

Je bosse depuis 2 mois sur un courrier, que je commence, recommence en direction de mes cousins et cousines. Parce qu’au moins 2 fois, je sais qu’il y a eu agression sexuelle (témoin, et co-victime), et la deuxième : il y a aussi quelque chose qui a eu lieu.

Je risque d’avoir en face de moi des postures de déni, du « ce n’est pas vrai » à tout va.  Je sais que mon cousin ne comprendra pas qu’on serait marié lui et moi si mon père avait survécu…bien que sa mère, ma marraine, avait déjà vécu le « non-choix » et elle sait bien la vérité sur le monstre. Mais ça personne ne va l’admettre que ça aurait eu lieu. Ça demande un travail sur soi, sur la réalité du pouvoir de l’emprise.

Mais surtout, ce courrier je vais en garder une copie, je vais l’envoyer et conclure que leur nom est un mot clefs dans mes veilles d’information. Et que je surveille les affaires juridiques sur le sujet ! Si leur nom est associé a quoi que ce soit, je serais là pour raconter la famille…

Je ne serais pas responsable par mon silence, ni complice. Fini. Ma marraine m’a dit que j’étais comme lui. NON.

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