chapô - IronAnne(18)
IronAnne
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Des traces, des réminiscences & le COVID

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

J’ai attrapé le COVID-19 et cela ne s’est pas bien passé. Il y a 3 semaines plus ou moins, mon état de santé s’est brutalement dégradé et cela en quelques heures. Sur les conseils de mon ancien médecin traitant, je me suis rendu aux urgences.

Au moment de mon départ pour l’hôpital, 3 sur 4 de mes enfants étaient encore éveillé. J’ai eu très peur de cet état de fait. Ma fille, âgé de 5 ans s’était endormi car fatiguée, normal.

J’étais consciente de mon état de santé. J’ai ressenti ce corps qui m’échappait. Je suis arrivée avec la certitude d’une hospitalisation. Je le ressentais en profondeur. D’ailleurs j’ai dit à mon compagnon de ne pas m’attendre. Entre mon départ de la maison et mon arrivée, j’ai perdu en une vingtaine de minute énormes de force. Je n’étais plus capable de marcher. J’ai été placé dans un boxe. J’ai lu un saturation très basse et qui dégringolait. J’ai senti mon corps me lacer de plus en plus. Après une prise de sang artériel pour mesurer les gaz du sang… j’ai dû me coucher sur le sol, incapable de tenir debout. Peur de temps agrès les résultat, surtout dû au temps désinfection de la chambre, j’ai été transféré aux urgences coté COVID et mis sous oxygène. J’ai eu le droit à un scanner. 50% de mes poumons présentais des lésions typique de la maladie.

J’ai dû négocier. J’étais bonne pour réa. Mais je ne voulais pas. J’était récalcitrante habité par l’idée de plus revoir mes enfants, d’y mourir et que ma fille n’aurait pas revu sa mère.

Durant plusieurs jours, j’ai été particulièrement dépendante des soins, incapable de me laver, avec un lange.

Le temps s’est désintégré. J’ai une conscience que cette hospitalisation à duré 11 jours. Pourtant j’ai l’impression qu’elle a duré 3 jours.

J’ai rencontré beaucoup de soutiens dans l’isolement, car les visites sont interdites.

J’ai été surtout en lien avec 2 personnes S et M. Il s’agit de deux personnes. Les autres, j’ai dû les rassurer pour quasi toutes et tous.

Le revers de la médailles est que cette maladie est venue toucher à la question de la mort. Mort à laquelle j’ai déjà échappé par 3 fois : deux tentative d’étouffement et 1 de noyade. Chaque prise d’air me faisait particulièrement revivre ce mercredi où mon père a essayé de me tuer en me jetant au sol et en mettant ses 150 kilo en action avec son pied droit et appuyant de toute ses forces sur mon cou.

La maladie en tant que tel m’a traumatisé et elle a réveillé des traumatisme. Je suis dans un état flou et complexe.

J’ai déjà planifié une augmentation de ma prise en charge thérapeutique.

Je ne supporte pas mon état actuel. Je vais mal et c’est dur à vivre. Je sens bien mon détachement pour raconter. Il n’y a que peu de mots, de couleurs.

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