chapô - IronAnne(31)
IronAnne
IronAnne

Mon engagement dans la relation, les relations.

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Je regarde mon enfance, mon adolescence, ma vie d’adulte… la relation avec les autres est la choses qui m’est le plus complexe.

J’ai été façonné dans une moule pour être l’enfant parfaite. Sauf que la perfection ne s’est pas inscrite dans ce qu’on porte dans cette image mais bien dans la bonne et docile enfant. Celle qui encaisse. Je n’ai jamais envisagé que l’enfance était autrement que la mienne. L’enfance, l’adolescence ça fait mal.

Mais je n’ai pas appris a être en relation avec d’autre. Parce que mes parents, mon père, ne pouvait laisser quelque chose de ce genre exister.

En première maternelle, premier couac (ou pas). Mes parents ont été convoqué. Mon comportement était inacceptable. Je me bargagnerais. Mais c’était ingérable le pourquoi. Je défendais les enfants de la cours, plus jeune, plus âgé. Peur importe. J’affronté la tyrannie d’une enfant. J’ai mis en jeu mon sentiment d’injustice qui ne pouvais pas avoir de sens… l’injustice transcende-t-elle les information qui déploie l’inacceptable, l’innommable, ce qui est pris comme un fait accomplit ?

Tout au long de ma vie j’ai aimé trop les gens. On me l’a dit souvent. J’aime de façon inconditionnel l’autre même quand c’est difficile. J’aime aussi pour toujours.

J’ai continué a grandir sans saisir le monde.

J’ai souffert mille et une fois de mon engagement relationnel. Je n’avais pas saisi que le monde a ses tabou, qu’il y a des limites sociale.

Dans la fin de mon adolescence, j’ai pris la plus grosse claque de l’univers que je n’ai jamais eu a prendre. C’était après le décès de mon père. Celle de mon inaptitude à dire, à poser ce qui compte à l’autre. Mais aussi a savoir comment on reste en lien avec les gens. L’été, mon premier été, sans mon père. Un été ou pour la première fois j’était libre. Le mots sous pèse les prisons de l’été ou tout se multiplié par deux. Et là, rien. L’été n’avais aucun risque. Mais on fait comment pour être amis hors de l’école ? hors de…ce qu’on connait. J’ai donné tout mon amour. Et j’ai perdu tout une part de moi dans la fin. Parce qu’on ne peux pas aimer sans « aimer ». Donc mon amitié était teinté dans ses proches de quelque chose qui n’était pas là. Qui ne l’a jamais été et qui n’aurais jamais pu l’être.

J’ai pleuré, souffert. Et j’ai perdu pied. J’ai pas un peu perdu pied. J’ai fini en hôpital psy, aphonie psychogène. J’ai perdu la voix. Je saisis seulement depuis quelque moi que ce n’est pas le deuil avec mon père mais ce deuil l’a qui m’a fait perdre les mots car je n’a pas su les trouver. Je suis bavarde, le silence est la pire des expression de la blessure.

J’ai décidé fermement ce jour là de ne plus jamais m’engager dans ce type de relation. Fini. Je donnais un peu mais je construisais chaque relation dans la perte. Une perte anticipé, intégrée à ce qui se joue. Je planifiais tout dans ma part d’investissement. C’est un réflexe. Je t’aime, je le dis. Mais je vis la perte en même temps. J’aime toujours mes ami-e-s à vie. Je les vois pas 4 ans, il sont toujours aussi aimé les gens. Evidement celui que j’évoque sonne à ma porte ce soir, je lui ouvre avec la même intensité.

Depuis lui, j’ai pas laisser beaucoup de lui entré dans ma vie. Lo et Pat, ca pris des plombes. Et encore parce que nos loisirs sont lié a une certaines intimité. Je n’évoquerais pas ce que certaines soutiennent dehors d’ici.  Mais je foire dans mes plans.

Je fais cet effort de vivre la perte et de l’inscrire dans la relation pour la gérer. Parce qu’au final je me vis dans perdant ceux qui m’aime. Coucou grand père. Parce que j’ai pas fait, je fais pas, je vis pas son absence…. À lui. Il m’a coloré pour longtemps. Parce que merde, j’aurais pas tenu sans son amour. Et son absence me fait vivre un deuil avant l’heure de toujours perdre qui j’aime. Simon n’est pas le premier mais c’est celui qui m’a fait le plus mal en disparaissant.

J’ai tout fait pour faire fuir certaines. Elles tiennent. Je saisi mal la réciprocité. Mais j’ai une désespéré peur de perdre mes ami-e-s a qui je dit je t’aime. Leur temps passé a me rassurer est infini. Elles me rassure sur nous, sur ce qui s’installe de neuf. Je me dit toutes les fois où je brule de douleur dans la relation que c’est fini. Et puis, j’ouvre à nouveau mon cœur 2 ans plus tard.

Je l’ai beaucoup ouvert récemment a plusieurs personne en moment. J’en éprouve une instabilité. Et y a une personne avec qui je n’ai pas posé ces limites avant, je n’ai pas anticipé.

Il y a la question du vide qui vient touché a tout ca (et j’avoue que ces derniers jours ce terme me fou hors de moi, car il m’a été renvoyé a bosser d’un coté ou j’en vois le sens mais je reste une personne souffrant de trouble alimentaire qui voit le vide comme le puits sans fond…)

J’ai jamais autant de gens que j’aime dans ma vie. Mais l’intensité en est varié, vivante. Mais qu’est ce que s’est compliqué ces 3 personnes qui m’invite a du plus fort… (oui 3, bon détective).

Et mon métier s’inscrit dans la relation. Quel paradoxe. Car là, je m’en accommode bien.

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