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IronAnne

Être ou ne plus être seule

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

L’humain est qualifié d’être social.  L’humain est en relation avec lui-même, son environnement, le temps, les objets et les autres. Nous sommes dans une relation à nous même n’est pas celle qui peu sembler la plus évidente, c’est celle que j’ai le plus investi, mal, mais investi. La relation au temps, n’oubliez pas cette subjectivité du temps. La relation aux objets : votre smartphone ? nos jouets dans l’enfance, nos livres porte ouverte vers l’imaginaire. Nous agissons dans un environnement, et il y a une relation avec lui. C’est dans la rencontre a ce dernier que nous nous mettons en mouvement. La relation à l’autre est surement la plus évidente. Sans relation à l’autre, nous mourons. C’est ce qui s’est vécu avec la terrible expérience qu’a lancé Frédéric II.

La télé, c’est avec elle que j’ai eu le plus de relation. Elle était celle qui me donner l’illusion de la présence. Je me souviens de toutes ces fois où à Brazey-en-Plaine je mettais la TV sur tous les beolink du bang and Olufsen de mon père. Je cherchais la relation à l’autre au travers d’un objet. J’avais beaucoup de jouet mais je ne savais pas jouer. Je manipulais c’est tout. Je faisais toujours avec mes lego des maisons idéal où vivre, où fuir.

Ma relation à l’autre, elle m’a donné un sentiment de solitude. Il y avait d’un coté cette relation violente avec mes parents. La perte de pépé Erwin m’a brisé le cœur. Plus tard c’est mémé Marie qui a rejoint les étoiles. J’ai eu des amies. Mais en soit, je me suis toujours sentie seule et de toute façon je ne pouvais pas être vraiment moi.

J’ai eu la seime d’être seule parce qu’il n’y avait des amitiés avec une certaine distance, un investissement pas si grand. De l’autre côté j’avais tenté de crier à l’aide et de ne pas être entendu.

Je suis le genre à me sentir seul même entourer de gens qui m’aime.

Je ne sais pas réellement comment on est en relation avec les autres. C’est mystérieux. Tout est toujours autant source de souffrance que dans la cour de l’école primaire quand je pleurais. Parce que j’ai la sensation de perdre le peu de bon dans les relations. Et il y a ce paradoxe d’être en marge, à distance.

Et puis, il y a les boomerangs de la vie. Des gens bien, des gens qui ne me lâche pas. Au-delà de mon chéri qui est à tout épreuve. Il y des gens là depuis l’enfance. C’est précieux, j’en ai déjà parlé. Il y a aussi… des personnes la au fils des années. Il y a celui qui m’a renvoyé quand j’ai dit « je me débrouille seule tu sais » … boomerang, pointant que justement, je ne suis pas seule. J’ai assez été seule. Il y a-t-elle, hier soir, qui m’a envoyé un mot plein d’amour, une proposition pleine de chaleur, d’amour. Elle lit, silencieuse ce blog mais elle compte pour moi. Je l’ai connu par hasard, parce que je portais mes enfants, parce que nous avions des contacts en commun. Il y a ces amies qui me prennent dans mes silences.

La solitude reste mon grand ingrédient. Mais je demande de l’aider. Dimanche, quelqu’un va garder mes 2 plus jeunes. J’ai confiances en cette personne. On me renvoie souvent que je suis bien entourée. Mais a la fois, je reste dans cette solitude, inaptitude sociale, handicap de relation pauvre et riche de souffrance. Dans le quotidien, il a l’absence de gens. Je suis en relation à distance : internet.

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