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IronAnne
IronAnne

#InkTober – Neige

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

En octobre, il y a InkTober. Le principe est un dessin par jours dans la thématique. J’ai vu sur groupe dédié aux écrivaines, autrices en herbe tenue par la propriétaire d’une maison d’édition canadienne,  l’idée de faire un InkTober de l’écriture en version francophone. J’ai donc décidé de le faire sur mon blog à l’encre virtuel. J’en ai parlé sur mon profil personnel et mon amie, ma sœur de cœur Tayiam a choisi de le faire elle aussi son blog Mémoire Filante.

La neige est une des choses que je préfère dans les saisons. Mon souvenir les plus anciens avec la neige concerne pépé Erwin. Je ne sais pas quel âge j’avais, mais je n’étais pas très grande. A tout cassé, il y avait 10 ou 15 cm de neige mais… j’avais l’impression qu’il y en avait au moins 40 tellement cela me semblait grand.

Cela se passe dans le village de mon grand-père. J’étais emmitouflée pour ne pas avoir froid avec une bienveillance infinie. Je me souviens de se sentiment de sécurité, de chaleur. D’ailleurs cela reste pour moi une référence : cette chaleur comme base de ma sécurité.

Mon grand père m’a mise sur le traineau. C’était le traineau que ma mère avait ramené d’Autriche. Il a décidé qu’on aller faire une balade ou était-ce ma demande ? Peu importe. Quasi aucune voiture n’était passé sur la route. Je me souviens du paysage blanc et de ce moment entre lui et moi. Le crissement si particulier de la neige. La blancheur, le paysage redessiné. C’était magique, féérique. Il a marché un petit moment. Nous sommes aller vers un endroit de son village où il y avait une pente et j’ai glissé encore et encore.

La neige me rassure et me renvoie toujours, depuis aussi loin que je m’en souvienne, à ce souvenir. . Quand j’en parlais aux autres adultes de ma famille, il n’en avait cure. Mais j’ai revu mille et une fois ce moment dans ma tête. Le plaisir sonore, avoir chaud mais le bout du nez tout froid, quelqu’un qui fait quelque chose juste pour moi, que je sois heureuse. Alors oui, il y a de la glissade, du plaisir sensori-moteur mais le tout est baigné dans de l’amour.

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