En octobre, il y a InkTober. Le principe est un dessin par jours dans la thématique. J’ai vu sur groupe dédié aux écrivaines, autrices en herbe tenue par la propriétaire d’une maison d’édition canadienne, l’idée de faire un InkTober de l’écriture en version francophone. J’ai donc décidé de le faire sur mon blog à l’encre virtuel. J’en ai parlé sur mon profil personnel et mon amie, ma sœur de cœur Tayiam a choisi de le faire elle aussi son blog Mémoire Filante.
Le dragon, son souffle, c’est l’image pour moi de la colère. La colère est l’émotion dont j’ai le plus peur. Elle me demande un contrôle extrême. Vivre cette émotion est normal, sain. C’est un baromètre de nos limites.
Ce sont deux sujets compliqués pour moi. Poser mes limites m’est à la fois essentiel et complexe. Je vis l’envahissement de mes limites. Et la colère, c’est l’émotion autant interdite que subit toute mon enfance. L’interdit de me mettre en colère contre mon père parce que oui, je l’étais et je le suis toujours. Il y a un barrage, derrière, il y a des années d’accumulation. Lâcher de la colère, c’est prendre le risque de tsunami. Mais surtout de me perdre dans la colère, et au-delà d’elle, il y a la rage. Elle destructrice. Pour moi, la rage touche à l’apocalypse. Et me revoilà dans la vision du dragon.