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IronAnne

Jalousie

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Je ne peux pas dire que je n’ai jamais été jalouse, prise par les tourments d’une envie qui adresse à l’autre. Je l’ai surement été, mais je n’en ai pas le souvenir. La jalousie n’est pas quelques chose qui m’habite. Je peux être prise par un désir mais il n’émerge pas dans le « vouloir » d’une chose qui arrive ou qui est possédé par l’autre.

J’ai de nombreux désirs ! Ils sont le moteur de plein de mise en action que je peux vivre. Mais je n’ai pas envie de ce que l’autre à ou de ce qu’il vit. Parce qu’on ne vit pas la même vie, les même contraintes. Cela me va bien !

Je pourrais dire que je n’aime pas être prise dans la jalousie est puis c’est tout. Car c’est le cas. Je n’aime pas cela. Ma première rencontre marquante avec la jalousie, c’est quand mon père m’a prostitué. Il était jaloux que je puisse tisser une relation, un truc privilégié avec ces hommes. Je pense que c’est cela qui a motivé la fin de cette période. Me partager mais surtout prendre le risque que je lui échappe. Evidemment, il n’a pas saisi que je ne vivais aucunement les choses comme cela. Je trouvais cela insupportable. Et je n’avais aucun affect pour ces hommes. Je les subissais.

Mon rapport à la jalousie est teinté de cette rencontre première. D’ailleurs, il m’est adresse régulièrement que je ne suis plus prise dans cette vie violente. Mais peu importe, cela a coloré mes expériences de vie, et changer le paradigme prend du temps. La jalousie me remplie de sentiment de salissures.

On m’a déjà dit que je la sollicité, la jalousie. Comment expliquer la brutalité des choses que j’ai ressenti. C’était comme prendre un coup de point dans le ventre et être projeté à la vitesse de la lumière contre un mur. J’ai découvert ce jour-là que me dire cela était très destructeurs. J’ai lu que susciter ce ressenti pouvait avoir une dimension valorisante, que cela met en lumière l’affection. Je vis tout ce que la jalousie met en jeux comme du coté d’être un objet, d’être dépossédé de moi. Je ne veux pas de ce vécu. Je peux quitter une relation pour de la jalousie. J’ai le sentiment que cela crève le cœur. Et je n’oublie jamais quand on m’a adressé celle-ci si je reste. Cela plane comme un danger. Parce que j’ai ces mois de corps vendu, la violence que cela m’a couté sur un choix que je n’ai pas fait.

La jalousie me démunie de ma place dans la relation, de mon sentiment d’altérité. Je la sais, je la sens comme une odeur fétide. Elle me fait me taire aussi, car elle retire tout le plaisir de dire le beau qu’il m’arrive, ou le bon. Je ne veux pas de ce prix. La jalousie pour moi pervertie la relation.

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