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Les portes de l’angoisse – partie 2

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Je vais vous parler de X.

La première intrusion. Je connaissais X depuis assez peu de temps finalement. Nous nous étions rencontrés au sein des réseau d’instruction en famille. J’avais ce projet de vie en tant que parent. L’école était loin d’être au programme pour mon fils ainé. Je ne sais pas comment X a trouvé mon adresse. J’étais en train de remplir un de nos coffres. Mon amoureux, notre fils dans son dos, faisait des allers-retours entre notre maison. La porte était ouverte. Nous étions en plein chargement. Moi, j’étais occupé à remplir le coffre de nos vêtements. Je me souviens que mes sous-vêtements étaient sur la table. Je me retourne et je me trouve nez-à-nez avec X, sa femme et un de ses enfants. Il n’a pas sonné. Il n’a pas frappé. Il ne s’est pas annoncé. Il est rentré. Il avait dû voir mon compagnon dans la rue. Ignorant qui il était. Je me souviens de mon malaise profond, intense. C’était violent. Au minimum, tu t’annonces quand tu rentres dans une maison dont la porte est ouverte. Je me souviens que mon compagnon est rentré juste après eux. Nous étions déstabilisés. C’est à ce moment précis que j’aurais dû dire à X d’aller se faire cuire un œuf sur mars. Il voulait que je prenne parti pour lui contre sa femme dans leur choix pédagogique. Ce qui n’était pas mon intention. Chaque famille trouve son équilibre en fonction des aspirations de chaque parent, des besoins de chaque enfant.

Une autre intrusion. J’étais avec des gens chez moi. Comme tous les étés, j’avais la porte ouverte mais j’étais dans la pièce qui me sert de salon et qui se trouve être là où est ma porte d’entrée. J’avais mis une planche. Je me souviens qu’il est arrivé de nulle part. Il a franchi la planche sans rien demander. Il savait que je recevais du monde. Il voulait rencontrer les personnes chez moi. Il était comme par hasard dans le coin. Il faut savoir qu’il habitait à 1h de route de chez moi.

La dernière intrusion. Notre 3ième fils avait 4 ou 5 jours. Je ne sais plus si c’était le lundi ou le mardi. Mon fils était né dans la nuit de jeudi à vendredi. X a ouvert la porte de chez moi, plus ou moins a l’heure ou mon compagnon devait rentrer. Je me souviens que j’étais torse nu dans un lit que nous avions mis dans le salon pour l’occasion. Nous étions couverts par un drap. Mes deux autres enfants regardaient la TV. J’étais épuisée, non remise de cette naissance et mon amoureux venais de commencer une formation. Il n’a pas sonné. J’ai paniqué de cette intimité dévoilée sans mon accord, sans anticipation. Il est entré. Il avait beaucoup de pouvoir sur moi mais il a fait une erreur. Il a pris mon nouveau-né de mes bras, l’a mis dans les mains d’un de ses enfants sans mon accord. Il a essayé a bien failli détruire mon couple ce jour-là. Mon compagnon est arrivé juste après, là encore déstabilisé par cette visite non programmée, non annoncé. Nous avions décidé, car cela était mon besoin personnel, de ne voir personne et de n’autorisé aucune visite dans la période post-natale. Mes beaux-parents étaient prévenus. Je leur avais envoyé des photos. Mais j’avais ce besoin impérieux. X m’a forcé la main. Entre 2 allers-retours de mon compagnon, il m’a mis la pression pour que je nie ce besoin. Et c’est ce que j’ai fait. De là ou j’étais assise, on aurait dit que c’était un complot entre lui et mon compagnon. Sauf, que ce n’étais pas le cas. Il nous a fallu des années pour en parler et prendre conscience de la manipulation.

Il s’est intrusé plusieurs fois chez moi. C’était tel des éventrations. Une pénétration sans mon consentement.

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