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Les portes de l’angoisse – partie 1

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Les portes sont un rapport à l’intime. C’est ce que j’ai appris de mon angoisse.

Les portes étaient un axe de contrôle de mon paternel. Cela à commencé subtilement. Quand nous étions en lorraine, c’était simplement les porte de l’étage qui restaient ouverte. À Brazey, les WC sont devenus un enjeu de plus. Il en a retiré toute la porte tout un temps. Mais j’avais le droit de fermer celle de la salle de bain. On s’habitue sans se rendre compte à toutes ces choses. On ne ressent pas le sens de l’importance de ces frontières.

L’arrivé e de mes menstruations a rendu mon rapport au portes complexes. J’avais un besoin impérieux d’intimité. J’étais graver par la culture du sale associé à mes cycles. J’ai pris conscience de ce qui n’allait pas avec ces portes. J’ai compris que cela me coupait de mon rapport à moi-même. Mais mon père avait le besoin, lui de contrôler les cycles. J’avais des stratégies. J’allais au WC la nuit, à l’école pour changer tampons et serviettes. J’essaie de passer entre les mailles se sont regard, du commentaire sur la tache de sang éventuelles sur ma culotte qui ne faisait que le rassurer lui et moi me sentir encore plus sale. J’ai très mal vécu ses menstruations parce que j’avais l’envie de me doucher, de me laver beaucoup plus et cela m’était impossible. J’avais des sentiments de gène profonde.

Le déménagement à Fontaine-Lès-Dijon, la configurant de l’appartement a fini de m’achever. Les WC donner un point de vue direct et sans pareil sur ma chambre. Mon père avait « comme par hasard » envie de pisser, chier juste au moment ou je m’habillais.

Je vivais dans le tabou de la porte fermé et le gout de cette transgression. Plus je grandissais, plus je tentais de fermer les portes. Pas pour les verrouiller, juste les fermer.

Quand j’était seule à la maison, je prenais un plaisir gourmand à fermer les portes. Un plaisir indescriptible. Quelque chose proche d’une extase. C’était au-delà de franchir un interdit, un tabou. C’était commun que je tente de fermer les portes. C’était le pur plaisir que cela rester fermer.

A Fontaine-Lès-Dijon, mon père a introduit l’interdit de fermer la porte de la salle de bain. Le but était qu’il en profite pour prendre ses douches avec moi.

Alors les portes sont un enjeu des plus important chez moi et une source d’angoisse.

Demain, je vous explique comme X a sur activé cette angoisse. Et puis je vous parlerais après de mon rapport a une pseudo normalisation sur porte fermée/porte ouverte.

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