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IronAnne

Santé dentaire

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

 « Si cette même petite fille a subi des viols oraux, une nausée, certains aliments, des soins dentaires entraîneront une grande détresse et la sensation d’étouffer. »

(Salmona, Muriel. Violences sexuelles : Les 40 questions-réponses incontournables)

« Des « phobies » – comme celles du lavage de dents, de soins dentaires, ou de l’ingestion de certains aliments (comme des aliments tièdes avec un certain goût et une certaine consistance) associées à des crises de boulimie-anorexie, à des nausées et des vomissements, peuvent ainsi se rapporter à un viol subi dans l’enfance avec pénétration buccale, ou à des « baisers » forcés et intrusifs. »

(Salmona, Muriel. Le livre noir des violences sexuelles)

Ma santé dentaire est à l’image de mon vécu : un champ de bataille. Je préfère 10 milles fois prendre des médicaments que de passer sur la chaise du dentiste, d’avoir la bouche ouverte, de ressentir que l’intimité de cette oralité n’est plus. C’est difficile à vivre et à comprendre. Mes dents sont cassées. Il y en a même une que tout le monde peu voir. Il est facile de me dire « va chez le dentiste ! ». Eh bien non. Je rêverais qu’on me fasse mes soins sous anesthésie générale. Je ne peux pas actuellement dépasser ce point. Mais je n’ai jamais osé en parler à un dentiste parce que la réception de ma panique est déjà proche du néant. Je n’angoisse rien à l’idée qu’on enter dans ma bouche avec des accessoires, de rester bouche ouverte sans pouvoir la fermer quand je veux, que ma tête soit figée dans une position. Non vraiment, je ne peux pas.

J’ai essayé l’an passé.

Mes douleurs musculaires au niveau de la mâchoire ont duré 3 mois. J’était tétanisé. Je paniquais et je ne montré rien. Parce que ma doc avait trouvé mon niveau de panique ridicule. J’avais pourtant pris un médoc pour être détendu. Mais cela n’a pas suffi.

J’ai mal aux dents en ce moment. Je me prends souvent de l’ibuprofène, du paracétamol. Ça apaise un peu.

Cependant, je veille comme le lait sur le feu de la santé de dentaire de mes enfants… mais ce n’est pas moi qui les conduits. C’est trop difficile émotionnellement. Je l’ai parfois fait, le prix psychique est trop important pour moi. Voir mes enfants bloqués bouche ouvertes, je plonge dans l’abysse de mon enfance.

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