Picture of IronAnne
IronAnne

Surnom : Accident, Picsou, Esfire, Galeiliante, IronAnne

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Dans la vie je n’ai pas eu beaucoup de surnom. Ma mère disait que les 2 c de notre nom de famille se prononçait comme dans un accident. Je me demande si cela n’a pas fait de son rapport à la vie un accident perpétuel. Elle a sacrément accidenté ma route avec ses positions de vie.

Puis ma mère a choisi « Picsou » comme joli nom. Je détestais. En classe de 6ième (âge de 11-12 ans), ma prof de biologie avait lancé en classe « Piccin, comme Picsou ». C’est devenu un enfer immédiat. Je n’avais plus d’identité. J’étais Picsou. Tout le monde en rigolait. C’était validé par une enseignante. Je me souviens que mon père est aller la voir. Elle a dû s’excuser devant toute la classe et expliquer qu’il ne fallait pas m’appeler comme ça. Je n’ai pas oublié à quel point, elle m’a fait payer cher l’exigence de mon père. Cette exigence était validée par le principal de l’établissement. J’ai fini par changer d’école.

Pendant un temps, mon histoire, a rendu mon prénom insupportable. J’ai choisi Esfire. Un prénom russe d’origine herbeuse qui vient d’étoile. Ça a duré un certain temps. Mon identité été du trop.

J’ai construit avec ma créativité Galeiliante. Cela est créer sur base de l’elfique : Gal veut dire lumière, eiliant veut dire arc-en-ciel. Je comprends à chaque fois que je traverse son sens à quel point il m’est important. L’arc-en-ciel colle en fonction du temps à ce qui compte dans ma personne. Je sui LGBTQ. Je me défini comme une personne pan en identité de genre ainsi que mes affinités affective en étant pansexuelle. La lumière colle aujourd’hui à ce besoin d’être dans la lumière en opposition avec l’obscurité, l’ombre et ce qui est la noirceur dans certain humain. Je ne suis pas la lumière, je m’y accroche comme a un far dans la nuit.

Il a quelques temps, une amie m’a appelée IronAnne. Elle m’a appelé comme ceci car j’ai résisté sur twitter à un personnage public qui était humiliant avec un ensemble de militantes féministes et alliés. Elle m’a offert ce joli nom. Je m’y accroche. C’est la première fois qu’on m’offre un doux surnom, plein de sens, de force et de bienveillance.

Galeiliante et IronAnne me sont essentiel parce qu’il raconte beaucoup de moi.

Articles similaires

Partagez ce billet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *