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IronAnne

Un dernier verre ?

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Il y a un problème transgénérationnel d’alcool dans ma famille. Ma mère n’est pas la seule alcoolique de sa lignée. Sa propre mère l’était. Elle m’a raconté comment elle allait chercher l’alcool pour sa mère. Elle m’a dit à quel point ce fut souffrant de le faire. A de nombreuse reprise, elle a posé que c’était affreusement douloureux de le faire et que jamais elle ne serait alcoolique. Elle a sombré dans l’alcool.

Il est facile de supposer que les générations qui les ont précédés avait vécu cette même addiction.

Je ne bois pas d’alcool. Mais je suis consciente du risque depuis que j’ai vu ma mère y plonger à bras le corps. Mais m’a mère m’a très tôt mis à disposition du coca en libre quantité et accès. Elle a ouvert une porte de l’addiction chez sa propre fille. J’allais à la cave à Brazey-en-Plaine lui prendre une bière brune allemande et un coca. Et me voici du haut de mes 9 ans entré dans un accès sans cadre à une boissons loin d’être idéal pour une enfant.

J’ai vu l’alcool m’a père plongé dans sa pathologie. Et de tout mon être, je n’en veux pas. Je bois rarement de l’alcool. Cela fait 5 ans que je n’ai pas bu un verre. Et le verre précédent datait de 2 ans etc. C’est rare et je me refuse à l’occasionnel. Il faut que cela reste comme cela.

J’ai dès 9 ans décidé que le coca valait mieux que l’alcool. Et j’ai choisi que cette addiction était le meilleur choix pour moi. J’ai construit toute une béquille mentale autour de cette croyance, de cette volonté.

Il y a 2 ans, j’avais réussi à faire partir de ma vie tout le coca. Je suis passé par la limonade et puis j’allais vers l’eau. Mais, je me suis effondré en janvier. J’ai replongé parce que c’était plus simple. Je ne manque quasi plus. Alors cela m’aide. Je suis conscience ô combien je suis dans la reproduction, l’alcoolisme symbolique. Je peux en boire à jeun, au réveil. Et je ne me berce pas d’illusion.

Je vais finir par m’en sortir.

J’ai aussi développé une addiction à la nourriture. Oui, oui. Entre l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie…Sauf que de cette drogue, aucun sevrage n’est possible. Mais mon rapport à l’alimentation est loin d’être sain. Il y a beaucoup à en dire, et je l’aborderais plus en avant : de l’anorexie à la boulimie, à l’orgiaque hyperphagie.

Je suis symboliquement alcoolique. Je n’ai pas trouvé mieux. Mais, il n’est pas rare que les victimes d’inceste, de traumatisassions chronique soit dans des problème d’addiction. Mon rapport aux écrans, au jeux vidéo peut être questionné sous l’angle de l’addiction.

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