Je vis un sentiments profond de solitude. C’est un paradoxe. Je n’ai jamais été aussi entourée. Parce que j’ai le sentiment que « non », mon entourage ne peut pas traverser encore une fois ce chemin.
Écrire ? Sur quoi ? le néant qui m’habite et me dévore la nuit ? Je réside dans un espace ou les mots s’évaporent.
Le quotidien fonctionne. J’ai un boulot, même deux. Et puis le quotidien cache bien ce qui se vit en moi.
Je ne peux plus solliciter mon compagnon, 22 ans qu’il enchaine cette brisure.
Je veux retrouver des mots pour cicatriser de ces plaies. Mais ce que je vois la nuit me fait peur. Je rencontre la noirceur de ma mère, des souvenirs… que j’ignore.
Pourtant, je dois trouver comment traverser et mettre en notes les mots qui s’enfuient de ma pensé.