IronAnne - chapô
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IronAnne

L’image de son visage se superpose au réel

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Ma peau s’est faite dure. Elle crée une carapace qui me fait une armure, elle se défend, se protège. Ai-je tenté de me voiler la face ? J’ai mis 4 mois à admettre ce qui se joue. J’ai voulu ignorer la cause de ce bouclier : ma lutte contre ce qui remonte. Je lutte, je m’accroche, c’est luter contre une forme de noyade. Pourtant, je suis prête à plonger la tête sous l’eau sur le plan cognitif.

« Je te vois quand je ferme les yeux. Je te vois dans mes rêves et dans mes cauchemars. Je de vois dans la mi-clos de l’endormissement et du réveil. Je vois dans le voile de lumière qui m’éboulis dans le soleil et dans les interstice obscure de la nuit. Je te vois partout. Et j’essaie de fuir ce qui se superpose à mes perceptions. Je te vois dans ce que la comme efface et ce que le crayon révèle. Dégage ! Va-t’en ! va voir AILLEURS SI J’Y SUIS ! DEGAGE ! » C’est ce genre de phrase que ma tête hurle dans le silence de la nuit dans un mutisme profond quand la cape des angoisse se fait dévorante.

Je ne veux plus de ces nuits sans sommeil, de ces journées sans rêve.

Je sens mon corps en lutte contre elle, contre les souvenirs. C’est son regard qui me transperce encore et encore. Elle est morte il y a longtemps pourtant cette façon si écrasante qu’elle avait pour poser ses yeux vers moi est devenu une image oppressante.

Je sais que ma mère m’a fait bien plus mal que mon père. C’est un paradoxe que j’ai posé comme un état de fait depuis des années, mais l’ai-je mis au travail sur le plan thérapeutique ?

Un jour, ma mère a dit à une de ses sœurs qu’elle était sûre que mon père m’avait violé. Et à la fois, elle a lu mon journal où j’en parlais et où je parlais du fils de ma nourrice. Elle m’avait traité de perverse du haut de mes 10 ans. Je voulais mourir de la souillure de ses pupille sur mon intimité. Ces mots ont déposé les graines du doute, de la croyance de la folie. J’étais surement folle et le réel n’existez pas.

Quand je la vois en ce moment, je vois une femme qui me dévore. Elle me grignote de son acceptation de la situation. Comment pouvait-elle ignorer ? Quand elle refusé de coucher avec mon père, il venait dans les 10 min près de moi. Je gémissais de douleur parfois. Elle ne venait pas me sauver.

Je la cherche cette mère qui me veux du bien, qui veut me protéger. Ou est-elle ? Je la rêve dans un espoir fou de l’enfance.

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