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IronAnne

Être ou ne pas être seule

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

La solitude est l’une des pierres angulaires de mon enfance. La solitude est un outil d’ouverture au sévices. Aujourd’hui, j’ai parlé de ça, travailler là-dessus.

En grandissant avec la croyance que la solitude est la norme d’une vie, une base, une structure squelettique de ma personne. Je suis seule. Je ne sais pas être dans la non-solitude. Pour vous, c’est peut-être une évidence. Mais pour moi, c’est effrayant. Ça contredit la vérités des racines de ma vie. Ce qu’on ne connait est dangereux.

Vous savez, là, je ne suis pas seule. Je ne vous parle pas de mon amoureux qui tiens solidement depuis presque 20 ans. Non, je vous parle de mes amies, précieuses. J’ai pu appeler une des marraines de ma fille pour parler du fait que j’étais plus apte sur le net à entendre « Anne P balla Le Soignant », en mode vilain de l’histoire. Et aujourd’hui, il m’a été rappeler que c’est lui, le soignant le coupable. Bon, on a du me le dire beaucoup, et je ne suis pas sûre de l’avoir intègre mais entre mon amoureux, mes amies, mon ostéopathe. Je vais finir par le comprendre.

Aujourd’hui, j’ai été gène par cette déclaration de ne pas être seule, d’avoir le droit à de l’aide. Parce que je ne sais pas ce que s’est. Je sais aider les gens mais moi ? Je ne sais pas accepter quoi que ce soit. Je suis en souffrance quand j’ai de la valeur. Parce que franchement, un torchon est mieux traité que l’enfant que je fus.

Pourtant, je crois que je ne suis pas seule. Oui, je crois parce que j’ai peur que tout s’effondré. Elles sont nombreuses. C’est flippant d’avoir plein de gens qui t’aime. Parce que profondément, tu ne vois pas ce qu’on peut aimer.

J’ai terriblement besoin de ça et j’en ai attouchement peur. Je vis une rétroaction très complexe.

Le pire ? C’est que j’ai une terreur insensée : celle de retourner à la solitude. De perdre le gout de ce sentiment d’être dans l’humanité. Et donc, je vis l’isolement comme une obligation. Parce qu’avoir cette idée que je vais être rejeter, c’est trop souffrant. J’ai besoin de ne pas l’être. Alors, je ne me lis pas vraiment. Je garde un pied dehors.

C’est compliqué d’être humaine.

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