chapô - IronAnne(11)
Picture of IronAnne
IronAnne

Gouttes de pluie

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

La Belgique est un pays qui me convient particulièrement bien. Il pleut en Belgique, si pour vous, j’enfonce une porte ouverte, pour moi c’est de l’ordre du cristal, du Graal. La pluie est liée a de beaux souvenirs. On a l’image des gens mouille, des chiens détremper, des mines déconfites. Je vais vous parler de ses perles de vie qui ruisselle du ciel.

La peau frissonne. Elle sent le changement de pression parfois léger, parfois redoutable. L’impact caressant, l’ondulation qui sublime la vie sur Gaia. Elle rencontre le suave effleurement des ruisseaux qui sillonne mon épiderme. Dans ce réseau ou chaque particule qui se lient les unes ou autre, je ressens le soyeux, le doux de la vie. Je ferme mes yeux, je profite de ces percussions délicates de l’infusion du vivant. Je voyage entre touché et proprioception. J’ouvre les portes des souvenirs au contacts de chaque molécule. Je suis dans le rythme de l’Archée, je rencontre ce principe brandit par Paracelse à chaque battement dermique. Mes sens sont en éveil.

Oh oui, j’aime la pluie. J’aime ses torrents du plus haut des cieux.

Dans chaque flic flac, il y a… Les pluies torrentielles d’été à Mittersheim ; le chant des gouttes sur la toiture ondulée du chalet grand-parentale ; les sauts dans les flaques avec ou sans botte ; les temps à jouer dans le jardin de mon grand-père ; les coups de pagaye sur la Saône en automne ; la pluie battante en  roulant sur les routes de Brazey-en-Plaine ; la sensation de liberté ; le contact tendre qui ne me veut aucun mal ; l’espoir ; les heures a regarder par la fenêtre en rêvant ; le pétrichor, cette odeur si unique entre la terre et l’eau; la résonance entre le liquide interne et externe qui me rappelle que l’eau, c’est la vie. Il y a mes pieds nus qui marche sur l’herbe humide, mon t-shirt blanc si mouillé qu’il fait corps à corps avec ma peau, mes cheveux humides qui ne flotte plus au vent. Il y a l’ailleurs et l’être si présent à soi-même.

La pluie a jonché de ses perles translucides des touches de beau souvenir. Je prends rarement un parapluie. J’aime vraiment que la pluie coule sur moi. Je flotte dans les souvenirs si doux de l’enfance, de l’adolescence, de ma vie en générale.

La pluie est ma berceuse préférée. Sa musique me fait rencontrer Morphée, sa vue me fait voyager dans les méandres de temps agréable. La pluie me console, et m’a toujours consolée. Elle et parfois ce que je n’arrive pas à pleurer. Et je sais qu’elle est la source du vivant. Ma fille est née dans l’eau. Le bain est mon espace de ressourcement essentiel. L’eau parcours ma vie dans le beau et le bon.

Aujourd’hui, il a plu. Et j’ai aimé ça. Je me suis arrêté quelques seconde dans ma cuisine et j’ai profité de concert unique raisonnant comme dans les nuits d’été ou j’étais… juste… une enfant comme les autres.

Articles similaires

Partagez ce billet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *