Je reprends comme l’an passé, en visant d’écrire tous les jours.
Le mot poisson m’envoie sur une vague de souvenir tendre. Il est tôt le matin en pleine été. Mon grand-père me réveille. Je suis heureuse, débordante de joie. Je sais ce qui m’attend. Un matinée qui s’éternise avec pépé. Nous allons pécher ensemble. Je sais que nous allons rencontrer de nombreux amis de mon grand-père. Je sais qu’il va être très fière de partager avec eux que je suis là pour l’accompagner avec envie, plaisir, gourmandise.
Je sais que je ne vais pas respecter les règles de silences mais ce n’est pas grave. Il ne m’en voudra pas. Il me prend comme je suis. C’est un moment à nous. Un moment que j’aime. Il ne me fait pas de câlin, on partage des moments. Je sais qu’il est comme ça. Aujourd’hui, je serais la petite fille dont il est fière car on aime des choses ensemble.
Le plus amusant, c’est que je déteste manger du poisson. Je n’aime qu’une chose, pécher avec lui.