En octobre, il y a InkTober. Le principe est un dessin par jours dans la thématique. J’ai vu sur groupe dédié aux écrivaines, autrices en herbe tenue par la propriétaire d’une maison d’édition canadienne, l’idée de faire un InkTober de l’écriture en version francophone. J’ai donc décidé de le faire sur mon blog à l’encre virtuel. J’en ai parlé sur mon profil personnel et mon amie, ma sœur de cœur Tayiam a choisi de le faire elle aussi son blog Mémoire Filante.
Une amie m’appelle Porcelaine. Elle trouve que cela illustre bien ce coté fragile et solide à la fois. En fonction des gens qui croisent ma route, on me verra solide ou fragile ou les deux. Cette projection à un problème. Le propos suivant ne vise pas tout le monde, juste les gens qui sautent là-dessus.
Si c’est fragile qui émerge, je me retrouve avec des gens qui prennent du plaisir à casser ce qui est facile a casser. Sauf, qu’ils ne voient pas cette solidité à tout épreuve en moi.
Si c’est le solide qui émerge, je me retrouve avec des gens qui se lâchent. Je peux encaisser. Ils se sentent libre d’y aller.
Et puis, y a ceux qui voit les deux, qui attire les prédateurs, ce qui goute le plaisir de la proie, de défi. L’envie de voir comment faire casser ce solide.
Et je suis usée. Je veux juste du respect, de la bienveillance. Pas la bienveillance qu’on lâche partout dans tous les livres, non quelques choses de profondément bienveillant qui vient du cœur. J’ai besoin d’un accueil inconditionnel que je donne souvent mais dont j’ai terriblement besoin. Être prise tel que je suis. Et puis juste ne pas chercher a me bousculer. J’ai besoin de douceur.
Je fais court. Le sujet est douloureux.