En octobre, il y a InkTober. Le principe est un dessin par jours dans la thématique. J’ai vu sur groupe dédié aux écrivaines, autrices en herbe tenue par la propriétaire d’une maison d’édition canadienne, l’idée de faire un InkTober de l’écriture en version francophone. J’ai donc décidé de le faire sur mon blog à l’encre virtuel. J’en ai parlé sur mon profil personnel et mon amie, ma sœur de cœur Tayiam a choisi de le faire elle aussi son blog Mémoire Filante.
Qu’est-ce qu’un trésor aux regards de mon histoire. C’est simple, je vais vous éviter de vous dire que ce sont mes enfants. Ils ne sont pas mes trésors, ils ne m’appartiennent pas.
Mes trésors ce sont ses souvenirs précieux fait d’une intensité qu’aucun mots, qu’aucune émotion transmettrais avec justesse. C’est tous ces souvenirs avec mon grand-père dans son atelier, dans le jardin, dans la voiture, à l’église, à la pèche, lui coiffant les cheveux, lui faisant une démo de judo. Ils sont vivaces, vivant, imprimé en moi comme une gravure sous ma peau, un tatouage invisible, un marquage de l’intérieur. C’est ses souvenirs avec mon arrière-grand-mère, cette femme forte, énervante, agaçant, qui savait pousser à bout mais qui veillait sur moi comme une pierre précieuse. C’est aussi tous ces moments de mon histoire de vie, d’amour, de chemin avec mon compagnon. C’est aussi tous ces moments avec mes enfants gravés en moi : de leur naissance, a leur premier regard, leurs sons endormis exprimant du bien-être, les moments d’épiphanie entre eux comme mon ainé apprenant à mon 3ième enfant à faire des parties de cartes Pokémon en veillant, en prenant en compte le ressenti de ce frère fragile, émotionnellement a vif pour s’ajuster, non pas en le laissant gagner mais en reconnaissant ce qu’il vit dans la partie, le besoin de faire une pause etc. Ces souvenirs sont les plus trésors.
Mes trésors vous sont inaccessible, ils sont en moi. Ils sont ce qui fait que mon enveloppe est là. Ils sont ceux qui font que dans l’obscurité des profondeurs, j’ai toujours de la lumière en moi.
Ma certitude, c’est que si je dois perdre la tête, perdre des souvenirs et revivre l’enfance, je ne veux pas de cette vie. Car c’est la flamme de l’Esperance dans les moments de joie, de vie piquer à ce que devait être ma vie qui font que je suis moi aujourd’hui.