Quand la vie familiale n’est quasi que violence, on peut espérer que l’école soit un ilot pacifique, un espace de fuite. Ce ne fut pas le cas pour moi. J’ai beaucoup souffert à l’école.
J’ai le souvenir de l’école primaire en Loraine, avant notre déménagement. C’était peu heureux. La maitresse qui adoré mettre au coin. Je trouvais cela brutal. Celui qui frapper sur les doigts avec la règle, qu’est ce que j’en avais peur. Je suis ensuite allée en Dijon. La maitresse que j’ai eue cette année-là ne m’a pas laissé un souvenir marquant. Ensuite, y a eu celle qui me tirais les oreilles, m’humilié. Puis y a eu celle qui a dit « mais Anne est dyslexique » (visiblement, je n’étais pas assez intéressante avant).
Collège privé dans le Jura : la prof qui m’humilie sur mon nom de famille, la religieuse raciste. Je suis partie à Dijon, en privé. J’ai vécu un enfer. Je suis partie à Chenove… pas mieux, le gentil prof qui me lâché devant tout le monde « avec votre niveau en orthographe mademoiselle P. vous devriez être en CE2 » … Il s’en fichait de ma dyslexie. D’autre profs brutaux.
Lycée… La CPE qui m’a dans le pif. Tout est prétexte à des mots qui brisent. La prof de maths qui confond éducation et cassage en règles…
J’ai abandonnée les études. Blessée, j’ai dû lécher mes plaies.
Je concédé toute fois Mr T. Prof de maths qui m’a probablement sauvé et qui est surement derrière ma capacité à étudier aujourd’hui. Mr S, prof de Physique/Chimie dans son monde mais tellement soucieux de nous. Mr C. qui lui m’a encouragé où tous ont démissionné… de 4 à 14 de moyenne.
Voilà, l’école ne fut pas un ilot de sécurité.