chapô - IronAnne(16)
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IronAnne

Rivalité, Jalousie, Confusion

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Ma mère n’avait pas une bonne conceptualisation des rôles dans la famille. L’incestuel était au centre de son fonctionnement, de son positionnement en tant que parent mais aussi de son expérience en tant qu’enfant.  Elle ne savait pas quelle était sa place et encore moins la mienne. Il est facile de savoir pourquoi : elle a reproduit sont schéma, son enfance. Elle m’a dit un jour que ses 3 sœurs et son frère partageaient une même chambre. Et elle avait sa chambre pour elle toute seule. Elle m’a aussi dit que sa chambre communiquait avec celle de ses parents. Elle a osé poser qu’il ne lui faisait pas du bien.  Elle a ajouté que sa mère l’envoyait acheter de l’alcool et c’était horrible pour elle. Elle m’a expliqué oh combien sa mère l’a abimée et son père aussi.

Ma mère entretenait une jalousie coriace vis-à-vis de moi. Quand mon père m’offrait des livres, des CDs pour se faire pardonner de ses actes, elle devenait une vraie tornade de rage. Elle m’en a flinguée des CDs, des livres, ivres de jalousie. Quand mon père me faisait bénéficier de l’un ou l’autre privilèges comme il aimait le dire. Quand en réalité, il savait que ces actes était prohibait et qu’il ne trouvait pas d’issus à ses propres crimes. Elle, elle se vengeait. C’était aliénant. Quand j’avais un vêtement neuf, elle s’arrangeait pour que la lessive l’abime. Je récupérais souvent ses vielles fringues. A ses yeux, je ne méritais rien de neuf, de beau. Je ne cherchais pas à être à la mode, je voulais juste des vêtements corrects. J’ai encore beaucoup de mal avec les vêtements, mon rapport à ma garde de robe. Je surnage dans ce marasme vestimentaire.

Plus jeune, elle se ventais devant moi comme une enfant qui fait « nananère » qu’elle avait quelque chose que je n’avais pas. Elle exhibait ses carrés Hermès devant moi. Elle les achetait avec l’argent que Mémé Marie leur donnait. En arrière fond de cette transaction de soutient financier, c’était que je leur coutais trop cher. Alors, mémé envoyait de l’argent et n’avait pas conscience que c’était détourné de son usage initial. Quand j’allais en Lorraine, ma mère sortais de mon armoire mes trop rare beau vêtement, les mettais dans mon sac. Elle camouflait les choses. Surtout, ne pas se faire prendre. Et moi, je voyais des vêtements de luxe entrer dans leur chambre, des bijoux. Mais, elle s’achetait aussi de l’alcool, des restos de luxe avec ce budget. En effet, je donnais l’impression de couter une fortune. Elle a fini par croire à son mensonge. Une fois mémé décédée, elle continuait à me renvoyer mon cout d’existence prohibitif.

Je me souviens de tellement de fois où m’a mère frimait devant moi sur l’un ou l’autre truc qu’elle avait acheté. C’était une espère de ritournelle affreuse. Et moi, j’étais là, avec des fringues informe. J’étais amochi. Au fond, elle s’en foutait de mes fringues. Ce qu’elle voulait, c’était ma laideur pour s’assurer de la fin du désir paternel sur mon corps. Elle nous enfonçait dans une voie sans issue.

J’ai mis du temps à comprendre que ma mère me voyait comme une rivale. Je n’étais pas sa fille. J’étais celle qui était entre elle et son mari. J’étais la favorite de son époux, son amante. Comment arrivait-elle à projeter cela sur moi ?

J’étais aussi comme une de ses sœurs. Mon père était en couple avec Lili. Lili, c’était la sœur de ma mère.  Elle a piqué mon père à Lili. Évidemment, elles ne se sont plus parlé. Fini. Elle me voyait comme elle a vu Lili. Celle qui était sur sa route. C’est tellement impropre comme projection. J’étais perdue dans son brouillard. Elle n’a jamais mis son enfant, moi, à sa juste place. J’étais dans un truc informe qui servait une pièce de théâtre où j’étais une pièce rapportée.

Ma mère me voyait comme la maitresse de mon père, une « pétasse », une « salope », une « manipulatrice », une « vicieuse ». Ses mots raisonnent toujours en moi. J’étais une enfant. C’était injuste.

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