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IronAnne

La chute dans l’alcool de ma mère

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Concomitamment à la drogue avec des médicalement, ma mère a sombré dans l’alcool. Ce fut une chute inexorable pour elle.

Je me souviens précisément de ma mère m’expliquant que sa propre mère l’envoyait acheter son alcool. Alors, elle m’avait affirmé qu’elle refusait de boire excessivement. Pourtant, elle a mis les deux pieds dedans à bras le corps.

Ma mère avait invité sont amie allemande à la maison. Elles ne s’étaient pas vues régulièrement aux fils des années. Elle se retrouve intensément après l’anniversaire de Ré.  Elle avait ramené des bières allemandes. Et ce fut la fin de la modération maternelle.

C’était une de ses longues soirées d’été. Elles étaient restées à deux dans le jardin, éclairé par des bougies. Dans ce flot d’éthanol quelque chose s’ouvra. Fini le porto pour le plaisir, occasionnel, festif. Elle entrant dans sa spirale. Rien de mieux que l’ivresse pour s’échapper de sa vie et me laisser sur le bas-côté.

Elle buvait principale de la bière brune allemande qu’on aller acheter chez un revendeur local. Il fallait faire des kilomètres pour son élixir. Une trentaine. J’avais le droit à du jus de fruits allemand au début. Petit à petit, fini le jus. Il fallait plus de budget pour ma mère. Elle se penchais aussi dans le porto quand elle n’avait plus de bouteille.

L’alcoolisme de ma mère m’a beaucoup affectée. J’ai vécu l’enfer à être la spectatrice de son échappatoire… moi fixé dans ce présent. L’alcool la rendais moins réceptive à mon père. Du coup, je prenais encore plus cher car il pouvait me violer et, elle cuvait dans la pièce à côté. Ça fuite de la réalité m’a mis dans une réalité bien pire. Je lui en veux encore de cette addiction.

A son décès, en vidant son appartement, j’ai trouvé de l’alcool caché dans une bouteille d’eau de javel. Elle vivait seul. J’ai aussi trouvé des tas de médicaments caché ici et là. Mais, je vous l’ai dit: je lui en veut encore d’avoir continué à fuir ses responsabilités dans l’alcool ; parce que jamais elle n’est aller à la rencontre de ce qu’elle avait laissé faire. Je reste persuadé aujourd’hui que ma mère savait et s’est arrangeait de cette réalité pour son propre bénéfice. Elle l’a dit ses soupçons à une de ses sœurs. Mais, je sais que c’était un savoir et un abandon de son rôle de mère. Non, elle ne soupçonnait rien. Elle savait et n’assumait pas.

J’ai une conduite addictive. Je n’ai pas sombré dans l’alcool. Je bois trop et de façon excessive du coca. Oui, c’est une addiction (un article éclairant) ! Et ce n’est pas très agréable. Je suis consciente depuis mes 16 ans que c’est une action en réponse à un besoin irrépressible de ne pas boire d’alcool. Toutefois, je sais aussi que j’ai réussi à arrêter durant plusieurs mois. Et donc que je vais pouvoir m’en défaire. Mais trop prise dans l’angoisse actuelle que je vis, la peur du soignant, de sa capacité à venir me faire du mal, je fais face à une rechute.

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