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IronAnne

Rumeur, Gossip : « tu maltraites tes enfants »

 Ce texte est écrit par une personne présentant entre autre une dyslexique et dysorthographiques. La forte charge émotionnelle de cette écriture aggrave l’expression des troubles dys* de ce fait orthographe, grammaire et syntaxe sont affectées par l’exercice testimonial ici partagé.

Il est volontaire de ne pas faire corriger les textes. Les troubles dys sont des handicaps. Et oui, parfois … c’est difficiles à lire. Mais cela n’invalide pas le propos. Merci de (re)lire la notice dys*.

Le titre se suffit à lui-même.

Et il n’est en rien une réponse, mais une clarification et objectivation de là où j’en suis. Je vous l’ai dit : je dysfonctionne socialement. Alors, il est facile de rentré dans mes failles et mes abysses. Et je vous l’ai aussi dit, j’ai été brulé au fer rouge par l’idée qu’avoir était maltraité rend maltraitant. J’ai donc particulièrement peur de cela.

Puis un jour, une personne, manipulée me balance cette projection au visage. Récemment, le sujet a été évoqué par deux canaux. L’un, qui est celui de la réconciliation, l’autre de la réflexion posée ensemble sur ce qui se dit, ce qui fait sens, ce qui est souffrant.

Soyons clair : oui, j’ai déjà mis des gifles à mes enfants et je crie… Eh oui, je n’ai aucune excuse. Et non, ce n’est pas si simple. Un des thérapeutes qui a le plus tenu l’avait justement illustré. J’ai un barrage où la colère est interdite et il rompt sous la pression par vague.

Oui, j’ai abimé mes enfants en partie quand, une personnalité où s’enferme quelques éclats de moi, prenne le dessus. Et non, je n’ai toujours pas d’excuses. Cependant, c’est dit, parlé, évoqué, libre comme sujet. En effet, moi et leur père en parlons avec eux sans interdit.

Mes enfants le savent, quand la colère arrive, la bonne stratégie est de partir. D’année en année, je suis devenu capable de leur dire de partir. Je sens ce débordement de moi pointer son nez et paf j’envoie le signale d’alerte.

Mais, ce n’est pas de la maltraitance et d’ailleurs je les encourage à en parler avec leurs enseignantes. Ne pensez pas que je nie, renie ou encore minimise ce qu’il s’est passé. Ne pensez pas que je n’éprouve rien. Bien au contraire, cela m’est souffrant et ce n’est pas ce qui compte. L’important est que rien de ce qu’ils vivent n’est soumis au secret. Et je n’ai jamais cacher ces moments de colère, ces claques qui ont fusés. J’en ai parler dans des espaces sécurisés. Mais quelques soit la sécurité, il y a toujours quelqu’un pour ne pas saisir qu’on sait soit même que c’est mal, mais qu’en couper l’espace de parole est nuire à l’enfant.

Et pourtant, deux personnes qui m’ont fait beaucoup de mal ont dit à une époque à qui veut bien les entendre, ou pas, que je suis maltraitante. Les projections ne sont pas celle des antiviolence ordinaire (dont je suis adepte. Paradoxe pour vous ? pas pour moi. Je tends à l’amélioration constante de ma parentalité), mais de réelle accusation de maltraitance grave. Il intéressant de connaitre la perspective. L’une d’elle vient d’être condamné, en première instance, pour des faits grave d’attouchement qui percute ma propre histoire. Alors, son abstinence verbale aurait été des plus juste.

Je pourrais me défendre. Mais non. J’ai mal agi, et je l’assume. La maltraitance à le sceau du secret. Chez nous, point de secret. La maltraitance à le sceau de la déresponsabilisation de l’action visant a minimisé les faits, point de cela chez nous. J’ai tendance au contraire ne trouvant aucune grâce à mes troubles dissociatifs. Aucun os brisés, aucune intimité fracturée, aucune énurésie… aucuns signes.

Sachez que je vis avec la terreur d’être un monstre qui brise ses enfants. Ces rumeurs touchent à mes peurs et installe le replis… parce que du coup, j’ai fait objectiver par les équipes éducatives : suis-je celle qui fut décrite ? Non. Est-ce que je suis rassuré ? non. Ces deux personnes sont rentré dans la rumeur  et ont touché volontairement pour l’une, pour l’autre, je ne sais pas (est-ce que je veux savoir ? Le bénéfice du doute est là) a ce fragile, se mettant en parangon d’un mieux que moi. Comme une compétition de bille. Alors que moi, je vis autre chose : devenir chaque jour meilleur qu’avant.

Ma pathologie, forcement, les abimes, c’est pour ça qu’ils ne sont pas seul là-dedans.

Je n’en veux pas aux gens qui adhéré à ces fausses vérités parce que je connais la force de ces accusations.

Ce n’est pas à vous que je prouve que je suis le moins mauvais parent, c’est à mes enfants.

Ah, oui, quand on en 4, il y a une once de discipline qui s’installe. Franchement, 1 enfant, 2 chaussures qui trainent. Ce n’est pas la mer à boire. 4 enfants,8 chaussures, 8 chaussettes, 4 ceci, 4 cela est le sol ressemble à une mer de fringues saupoudrer de cartable. Du coup, oui, le cadre est précis, carré sur certaines choses pour juste ne pas être envahis par l’autre dans les espaces communs. Mais c’est une afin de vivre ensemble et avec. C’est un chemin collectif.

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